Un art de vivre qui se répète avec bonheur…

Cocktails offerts par de prestigieuses enseignes et galas de charité se succèdent tout au long de l’année.  Le montant élevé du ticket d’entrée ne semble pas faire sourciller les riches convives :  ils savent que cet argent soutiendra de nobles causes.  Vous y rencontrerez les plus  fortunés se prêtant avec insouciance au jeu des tombolas et enchères tout en savourant la cuisine d’un grand chef.

On peut raisonnablement écrire que la sage Genève calviniste est restée attachée à sa traditionnelle image :  l’aspect « people » se marie mal avec le côté discret des grandes familles locales.  Notre ville a une population étrangère si importante que les cercles genevois sont, à l’image de ceux des métropoles internationales, très fermés. Les fondations soutenant nos plus importantes manifestations font dans le mécénat ou le sponsoring mais elles sont étrangères à l’aspect « marketing » des mondanités.

Face à la réticence des genevois à se lier aux résidents étrangers, ceux-ci ont alors constitué de véritables diasporas :  ils se retrouvent lors de grandes réceptions à l’ambiance chaleureuse où chacun cultive sa différence en faisant revivre le temps d’une soirée les traditions laissées au pays.  En les écoutant, vous réaliserez pourtant à quel point ils sont attachés à Genève.

A la montagne…

Pour ceux qui auraient envie d’une vie sociale plus festive, rendez-vous en hiver à la montagne.  Les genevois qui ne partent pas au soleil à Saint-Barth ou à l’Île Maurice iront rejoindre leurs amis dans les stations suisses réputées comme celles de GSTAAD pour la plus mondaine.  Les barrières sociales tombent un peu et les esprits se libèrent : chacun se prête au jeu des mondanités autour d’un feu de cheminée à discuter de la prochaine soirée organisée par une célébrité ou tout simplement de la nouvelle décoration de son chalet.

Ou à l’étranger…

Paraître ou faire la fête jusqu’à l’aube vous manquent :  rien de plus simple !  Genève est au cœur de toute destination que cela soit Paris, Londres, New-York, Ibiza, etc…  mais de retour, en descendant de l’avion apaisés, vous vous direz :  « QUEL HAVRE DE PAIX ! »